10.06.2025

Denise Kruger

Fraîchement nommé ministre de la Santé aux États-Unis, Robert F. Kennedy Jr. n’a pas tardé à ébranler l’ordre établi. Avec des déclarations tranchantes et des données accablantes, il dénonce un système sanitaire qu’il qualifie d’« effondrement organisé », orchestré par les industries agroalimentaire, pharmaceutique et soutenu par une bureaucratie inefficace.


Diabète : une épidémie fabriquée


Kennedy rappelle que le diabète juvénile était autrefois une rareté clinique. Aujourd’hui, 1 enfant sur 3 est atteint ou prédiabétique. Aux États-Unis, la moitié des adultes sont touchés. En Chine, le tournant alimentaire vers les produits ultra-transformés a suffi à déclencher une épidémie en seulement deux décennies.


Il pointe la responsabilité directe de l’industrie agroalimentaire : sucre ajouté systématique, disparition des fibres, raffinage extrême des produits. Cette stratégie favorise des pics glycémiques qui installent une dépendance. En cascade, les laboratoires pharmaceutiques – souvent liés aux mêmes investisseurs que l’agroalimentaire – en profitent.


Fluor : bénéfice local, danger systémique


Le fluor est un autre sujet d’alerte. Ajouté à l’eau potable sous prétexte de prévenir les caries, il est aujourd’hui identifié comme neurotoxique, responsable notamment de baisse du QI, d’hypothyroïdie, de troubles hépato-rénaux, et de fluorose dentaire chez les enfants. Plusieurs États américains l’ont interdit dans l’eau, mais pas la France.


Additifs, colorants, huiles de graines : un empoisonnement quotidien


Kennedy dénonce les 10 000 ingrédients autorisés dans l’alimentation américaine, contre 400 en Europe. Les géants de l’agroalimentaire adaptent cyniquement leurs produits selon les réglementations locales : par exemple, les frites McDonald's ont 11 ingrédients aux États-Unis, seulement 3 en Europe.


Les huiles de graines, extraites par solvants pétrochimiques, sont également dans son viseur. Pour Kennedy, elles n’ont rien à faire dans notre assiette. Il plaide pour un retour aux huiles naturelles : olive, coco, beurre traditionnel.


Science muselée et médecine asservie


Il accuse les autorités médicales de soumission aux intérêts industriels. Les médecins dissidents sont sanctionnés, les études indépendantes censurées. Kennedy appelle à une justice active contre cette corruption systémique. Il promet des réformes pour libérer la recherche et protéger les lanceurs d’alerte.


Vaccination animale : alerte sur les mutations virales


Un autre sujet peu abordé : la vaccination des volailles. Il affirme que des vaccins inefficaces peuvent transformer les élevages en usines à mutation, favorisant l’émergence de nouveaux variants. L’Europe, malgré les mises en garde de plusieurs agences américaines, continue l’usage de certains vaccins à ARN.


Effondrement hormonal et cancers précoces


Les adolescents américains présentent désormais des taux de testostérone inférieurs à ceux d’un homme âgé. La puberté survient de plus en plus tôt, les cancers colorectaux touchent même les enfants. Pour Kennedy, l’exposition continue aux perturbateurs endocriniens, additifs et toxines alimentaires est un facteur déterminant.


Une administration tentaculaire, inefficace


Kennedy fustige une bureaucratie hypertrophiée. Il promet un partenariat technologique avec Elon Musk pour réorganiser le système de santé, éliminer les doublons administratifs et réallouer les fonds vers les patients et la recherche indépendante.


Un appel à la liberté


Malgré les menaces, il assume ses positions. Il affirme : « Il y a pire que la mort : vivre esclave, ou voir ses enfants perdre la liberté. » Il appelle chacun à défendre ses droits fondamentaux, même au prix du confort ou de la sécurité.


Retour au sacré dans la nature


Il conclut sur une note spirituelle : les révélations se font dans le silence du désert, au pied d’un arbre, ou au bord d’un lac. Il exhorte chacun à retrouver le lien vital avec la nature : marcher, nager, grimper, respirer. C’est là, selon lui, que l’âme se restaure.


Perspective GAPS : réparer la racine du mal


Les constats de Robert Kennedy Jr. résonnent profondément avec les enseignements du Dr Natasha Campbell-McBride dans Le Syndrome entérophysiologique. L’épidémie de maladies chroniques décrite – diabète, allergies, troubles hormonaux, maladies neurologiques ou auto-immunes – trouve sa racine dans un intestin malade, constamment agressé par les toxines alimentaires, les antibiotiques, les additifs, les perturbateurs endocriniens et les polluants chimiques.


Le régime GAPS, en restaurant l’écosystème intestinal (le "sol intérieur"), propose une voie de guérison profonde. Il ne s’agit pas de masquer les symptômes, mais de traiter la cause – l’état de l’intestin – pour permettre au corps de retrouver sa capacité naturelle à se régénérer.


📚 Pour aller plus loin : www.regimeGAPS.fr/livres-gaps